Au Club, nous sommes très fiers d’avoir de tels seniors si toniques comme Jill et Gérard
Comment as-tu découvert le planeur ? Depuis combien de temps le pratiques tu ?
J’ai découvert le planeur à Londres, il y a longtemps, j’avais 19 ans. C’était un club « social », j’avais envie de faire de l’aviation. On m’a dit que je pouvais faire du planeur pour le prix d’une télévision. J’ai rejoint le plus grand club du Royaume Uni. Voilà c’est parti comme cela. J’étais mordue mais la vie familiale m’a obligée d’interrompre ce loisir. Encouragée par mon fils devenu grand j’ai renoué avec cette passion, et rejoint le club tout près de chez moi, quand tous les enfants ont quitté le nid.
Qu’est ce que le planeur représente pour toi ?
C’est beaucoup de plaisir, de calme, de liberté. Le monde est à soi. Tous les problèmes s’en vont, il n’y a que le vol qui compte. C’est génial et à la fin de la journée, on se sent heureux.
Le pilotage est souvent vu comme une activité masculine. Qu’en penses-tu ?
Il y a de plus en plus de femmes qui pilotent et nous sommes toutes et tous liés par la passion du vol. C’est ce qui prime. Il y une ambiance amicale et un esprit d’équipe. Notre président a le talent de veiller et maintenir la paix et la bonne ambiance. Je suis admirative pour cette qualité.
D’après toi quelles sont les qualités requises pour être un bon pilote de planeur ?
Je trouve que c’est bien d’avoir chaque année des « contrôles » par nos instructeurs. Si certains jours on ne se sent pas très en forme, qu’on doute d’être en mesure de bien piloter, alors il ne faut pas voler. Il faut être vigilant avec soi-même car le vol exige de la concentration. Etre disponible pour bien piloter, dans les règles et en toute sécurité
Quel type de vol préfères tu faire, voler à deux ? le vol solo ? le vol campagne ?
Je préfère le vol en « campagne ». Partir, quitter le terrain et se lancer à l’aventure dans un circuit. Il y a un défi à relever, pour accomplir l’objectif. Il y a des montées d’adrénaline. J’aime cela, car, quel plaisir, quel bonheur quand on a réussi et qu’on se pose à Pont sur Yonne après un vol de 200 ou 300km
Aurais tu un conseil à donner pour un futur pilote ?
Il faut bien respecter les règles du club et bien écouter les conseils et remarques de nos instructeurs. Il faut bien écouter aussi les pilotes expérimentés car on apprend beaucoup d’eux.